Edmund Alleyn

Après avoir étudié à l’École des beaux-arts de Québec, il part en France en 1955, où il vit et expose ses oeuvres jusqu’en 1971. De retour au Québec, il s’installe à Montréal, puis enseigne à l’U. d’Ottawa à partir de 1972. Son évolution en tant que peintre est des plus surprenantes, car chacune de ses périodes artistiques témoigne de sa virtuosité et de son originalité.

Alleyn commence par une période de figuration stylisée (1952-1962), pendant laquelle ses oeuvres tachistes ou gestuelles font preuve d’élégance et de fluidité. Puis, il fait une incursion dans la mythologie autochtone en créant des oeuvres qui s’en inspirent, avant de s’engager dans une série de portraits schématiques inspirés de la science-fiction, de la médecine déshumanisée et d’autres effrayants « zooms, conditionnements et agressions ».

À la fois critique et partie prenante des changements technologiques de plus en plus rapides, Alleyn concentre ses recherches et ses réflexions sur l’Introscaphe, une synthèse qui marie les sens à l’électronique et qui est exposée, avec succès, au Musée d’art moderne de Paris en 1970. Lors d’une impressionnante exposition présentée à l’automne 1974 à Québec et à Montréal, intitulée Une belle fin de journée, il démontre, encore une fois, que son talent exceptionnel fait de lui un artiste original. Après une période d’inactivité, Alleyn reprend la peinture au milieu des années 80.

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