Marie-Eve Cournoyer

Marie-Eve Cournoyer:

« Je vous souhaite la bienvenue dans mon univers lyrique et coloriste qui me hante depuis que je suis sur cette sphère. Ma démarche qui est sans cesse en développement est de surtout me dépasser et de sentir que mon travail avance et vient de ma personne propre dans toute sa complexité et sa simplicité. Elle se traduit aussi dans mon travail avec l’exploration au niveau de matériau, des textures et des couleurs.

Dans un monde idéal il me surprend et me donne le vertige, ce qui me donne le goût de recommencer.

J’ai tout d’abord commencé comme autodidacte avec la peinture à l’huile et ensuite l’aquarelle.

Aujourd’hui j’aime jouer avec papier, acrylique, encre, huile et crayon.

Ensuite j’ai fait un DEP au centre de céramique Bonsecours à Montréal.

Et un BAC en création à l’UQAM où j’ai exploré plusieurs formes d’arts visuels comme l’estampe et la sérigraphie. L’exploration des autres disciplines artistiques me permet d’avancer dans mon travail et me pousse dans mes réflexions personnelles.

J’ai présenté plusieurs expositions et symposiums au Québec ce qui, après quelques années (5 ans environ), a été reconnu par mes pairs et j’ai également gagné quelques prix .

Quelques expositions solo et One of a kind show à Toronto durant 8 ans.

Quatre couvertures de livres et quelques articles.

Tranquillement, je fais mon petit bonhomme de chemin dans ce métier que j’aime, celui de créer des images qui font rêver et qui nous transportent dans nos convictions les plus profondes enfin c’est ce que je souhaite!

Je me suis taillé une place dans l’univers des galeries d’art et depuis maintenant 10 ans que je travaille avec celles-ci, me permet de m’évader davantage dans mon travail. »

Marie-Eve Cournoyer, peintre, art contemporain, galerie la corniche

Gérard Dansereau

Gérard Dansereau

Gérard Dansereau est né à Montréal en 1949. Ce peintre et illustrateur a aussi fait carrière comme photographe et graphiste, discipline qu’il a longtemps enseignée au Cégep d’Ahuntsic à Montréal. Tout le travail de Dansereau révèle l’ambivalence entre le pictural et le graphique. Avec l’usage abondant de lettres, nombres et collages, c’est un amalgame de la peinture et du graphisme où la synthèse se crée.

Détenteur de baccalauréats en design et en enseignement, en 1979 Dansereau devient professeur au département de graphisme du Collège Ahuntsic; il quittera ce poste en 1996 pour travailler à temps plein comme artiste. D’abord reconnu pour ses activités en communications graphiques et en illustration, pour lesquelles il reçoit de nombreux prix, il consacre une large part de son temps à l’exploration d’autres disciplines : la sérigraphie, la photo, l’aménagement intérieur, ainsi qu’à des recherches personnelles qui l’amènent à produire une centaine de tableaux par année.

Avec le temps, le style du peintre se transforme : du non figuratif il passe à des images dont le ton rappelle la bande dessinée, donnant la place aux animaux et aux objets domestiques qui constituent l’élément déclencheur du récit que chaque spectateur ne manque de s’inventer.

Gérard Dansereau est récipiendaire de nombreux prix d’illustration et de graphisme notamment le prestigieux Coq D’or de Publicité-Club pour l’affiche Hergé à Montréal. Il a créé un macaron tout spécialement pour l’astronaute Julie Payette lors de son premier vol en orbite. On peut retrouver les toiles de Dansereau tant au Québec, qu’à Toronto, au Mexique et aux États-Unis.

Gérard Dansereau est un amoureux de la couleur, des formes et des textures. Il Dansereau nous invite dans un monde bien particulier, le sien. Peuplé d’animaux au réalisme stylisé, aux expressions familières et humaines, Dansereau mène le Bal des animaux. Illustrateur de métier ayant oeuvré dans le domaine de l’édition et de la publicité, il a également enseigné le design graphique au collège Ahuntsic d’où le prix Gérard Dansereau dans cette discipline qui porte son nom.

Gérard Dansereau joue intentionnellement sur ces registres, si bien qu’on ne sait plus trop si nous évoluons dans l’univers d’une peinture au chromatisme riche et lumineux de la caricature ou de la bande dessinée. Tout comme les conteurs de légendes, Dansereau sait jouer des ambivalences dans une harmonie qui ne laisse personne indifférent.

En fait, l’artiste sollicite l’imagination participative de chacun avec des tableaux pour rêver. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles les enfants apprécient beaucoup ses œuvres. Ils entrent spontanément dans l’univers onirique et fabriquent leur propre récit. C’est en cela également que Dansereau, qui se garde bien de faire de la théorie sur la peinture, renoue avec le caractère narratif traditionnel de l’art.Gérard Dansereau, artiste, katmandou, galerie d'art la corniche

 

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Tremblay, Léo

Léo Tremblay

Léo Tremblay voit le jour le 11 décembre 1944 au Nouveau-Brunswick dans la concession de Tremblay. À près de quarante milles de Caraquet, dans la Baie des Chaleurs, cette concession est située à l’intérieur du village de Petit-Rocher.

Léo Tremblay passe son enfance auprès de cultivateurs, des bûcherons et des pêcheurs de son Acadie natale. En participant intensément, tout au long de sa jeunesse, aux diverses activités propres à son milieu rural et ouvrier, il s’imprègne d’expériences qui marqueront son œuvre.

« J’attache aujourd’hui beaucoup d’importance aux choses de la terre, aux gens qui travaillent de leurs mains, qui dépendent de la température, des récoltes, de la mer et de la forêt pour assurer leur subsistance. »

C’est en 1959 que Léo Tremblay prend conscience de son intérêt pour la peinture. Sa rencontre avec un peintre local est à l’origine de précieux échanges tant au point de vue technique du dessin que de stimulation intellectuelle. En 1963, l’adolescent quitte le Nouveau-Brunswick avec l’intention de poursuivre ses études en Art.

Pendant les années qui suivirent, Léo Tremblay travaille dans différents studios d’Arts graphiques à Montréal, à Toronto et à Québec, comme directeur artistique d’une Maison de publicité.

Parallèlement à son travail, il peint et poursuit ses recherches en lisant et en visitant régulièrement les Musées de Toronto, Buffalo, Chicago, Philadelphie et Boston. Doué d’une curiosité peu commune, il multiplie sans cesse les excursions de pêche dans les régions rurales du Québec, dans sa province natale et sur les côtes du Maine.

C’est ainsi qu’il lui est possible d’observer les différents changements des saisons, les particularités de chacune, et d’apprécier pleinement ces moments de contemplation. C’est cette nature que Léo Tremblay choisit de peindre et de nous révéler.

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Duchesne, Raymonde

RAYMONDE DUCHESNE (1945-2013)

Raymonde Duchesne est née au Lac St-Jean vivait à Québec; autodidacte, elle peint depuis 1975.Depuis 1979, les expositions se succèdent dans les principales villes du Québec et du Canada, ce qui lui assure une présence continue dans le milieu artistique.

Quotidien croqué sur le vif du silence, des huiles de Raymonde Duchesne émanent un sentiment d’éternité, un temps unique propre à l’artiste. Une horloge interne imaginaire donne à l’œuvre de Raymonde Duchesne un calme absolu, une tranquille sérénité. Un univers qui s’acquiert et s’apprivoise avec une douceur silencieuse.

« Tous sont nés dans l’œil du peintre, surgis un jour de son imaginaire et de sa mémoire . Hommes et femmes, mères et enfants, sans réelle appartenance au temps présent dans leurs habits démodés, sans autres réels visages que ceux que l’on veut bien leur donner. Immobiles, sereins et parfois farouches, combien sont-ils à épier la moindre impulsion du monde extérieur, à s’en détourner peut-être ingénus et timides, combien sont-ils à nous interpeller depuis leur monde de secrets silences?

Depuis 30 ans, Raymonde Duchesne invente les «siens» , leur dédiant au quotidien un regard amoureux fleurant la candeur et la nostalgie. À travers moult gestes de tendresse, d’attente, d’abandon et de rêverie elle a mis en peinture son propre parcours de vie jalonné de peines et de bonheurs, petits et grands.Tel est son œuvre …

Précieuse chronologie en images et en textes, comme autant d’étapes franchies, ce premier livre d’artiste se regarde comme un album de famille, une famille gravitant autour de l’image de la mère, de toutes les mères, la sienne en particulier.

Au fil des pages s’égrènent ainsi les scènes du genre qui, dans la manière et dans l’esprit, prolongent l’héritage «des natures mortes humaines» de Modigliani, des perspectives rabattues de Matisse ou, encore, des portraits énigmatiques de Lemieux. Mais, sous cette figuration toute simple imprégnée d’une douce naïveté, chaque tableau transporte l’anecdote en un lieu d’émotions .

Au total, 94 œuvres, comme autant de poésies silencieuses, d’états d’âme, d’états d’amour et de fragilité exposés, voilà ce que recèle ce livre d’artiste. Celui-ci se lit tel un journal intime dont les échos mélancoliques ou joyeux restent intemporels et combien familiers. »

Raymonde Duchesne nous quitte en septembre 2013.

Nicole Allard

Historienne de l’art